Souvenirs acides en daube
Les flots hurleurs de la mélancolie
Rivières folles sortant du lit
Viendront trancher les veines
Se faire grimacer les peines
Le fracas des pierres
Amas de boue dans la gouttière
Arracheront les peaux
Que soient rongés les os
Et grossit, grossit le fleuve
La chair aux épreuves
S'enfonce dans le tourbillon
Dans le seau de Cendrillon
Traces de suie sur le corps
Plus trop vivant, pas encore mort
Pour des lambeaux à l'aube
Loin de la provençale daube
Alors s'en vont les odeurs
Disparaissent les couleurs
Sur le poisseux tapis
Quelques restes froids, moisis
D.C
10.06.16 21:34 par valerie benz