Norbert Nessim,
il faut que tu publies F.
sur support papier je veux dire...
Ne serait ce que pour tes enfants,
qu'ils l'aient lu, le lisent ou pas, maintenant ou jamais,
mais que ce livre soit...
pour les enfants qui grandiront.... les tiens donc, les leurs et encore plus loin devant et même à côté, ailleurs....
Il faut que ce livre soit présent, matériellement,
lui laisser sa chance d'être trouvé...
et laisser la chance à ceux qui passent de le trouver...
laisser chance pour que des mains accompagnent les yeux dans cette rencontre qu'offre ton roman,
rencontre avec toi, rencontre avec soi même, rencontre avec l'autre...
qu'il soit sur écran c'est une chose... c'est bien oui...
mais tu sais toi ce que contient de mémoire un objet qui traverse le temps
et de ce que les êtres qui l'ont touché et s'en sont imprégné déposent dedans
de filaments et de sillages de cœur...
Ton roman allume la lumière tout au creux...
C'est beau dans une vie d'allumer le paysage intérieur de ceux que l'on croise en pensées...
Pardon, j'ai une peu d'avance chez Voyagination dans mon retard de lecture sur Ipagination
mais te dire aussi :
le poème de Georges à Rose est absolument magnifique dans le dernier volet...
ton roman est magnifique... ton roman est un poème... un tableau...
un tableau de mots images en mouvement dans les ombres et la lumière...
merci infiniment ... vraiment... pour le beau qu'il transmet, pour la lumière en graines qu'il sème dans le cœur et dans la tête,
qu'il enracine même... après à chacun de prendre soin de faire grandir cet arbre de lumière...
Voilà... je voulais poser mon ressenti sur ton roman ici, puisque c'est en ce lieu qu'il se meut
et j'en ai effacé des "com" dans mes allers-retours aux pays des mots, le tien, celui des autres, le mien,
celui-ci je ne l'effacerai pas ... à cause du petit prince.
Merci encore.
B.
(Une bise de plume depuis mon loin aux êtres de passage que j'ai croisé au temps passé, votre énergie est belle à ressentir ici )