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Châle en grain de l’inattendu
mes heures heurtées à l’eau crachin
pleurent aux devers de l’impromptu.
Il pleut comme au retrait d’un jour
passé aux rives des détours,
les pensées glissent éparses issues
de leur déroute à l’essentiel
en imprévu d’un autre ciel.
Effilées au soudain des nues
s’invitent là quelques lenteurs
qui tournent aux flaques le sursis
des couleurs d’un peu de bonheur.
La durée s’offusque et maudit
l’impalpable des mains qui s’envient.
Peut-on tout traverser des pluies
et de leurs piquées qui nous flanquent
si l’on demeure appesanti
à l’abattement de leurs jours
si sa jetée ne cède aux bris
que le manques et ses manque autour ?
J’essore de l’intérieur, fort
les linges de mes pleurs, en corps
J’embrasse le point de silence
où se lève à plein décor
ta présence .
D’un regard neuf rincé d’adverse
à distance égouttée des fonds
dans ce bourdon grêle je traverse
entends mes yeux filer l’aplomb
puisqu’ils savent qu’ils ont encore
assez d’élan et de sur-plomb
pour se lancer aux en dehors.
Je sors.
Du châle au drapé froid des pluies
en doubler l’arrangé des franges
aux horizons d’inaccompli
en dépasser ce qui dérange.
Soudain,les chenaux martèlent
de les écouter déborder
à leurs eaux, ton nom, son appel.
Tu appartiens à chaque perle
goûtée au creux nu de mes mains
au tendu de mon front serein
levé au ciel sous leur déferle.
J’aime de la pluie ta renverse
quand de tendresse tu l’éclabousses
quand caressant tu m’en ruisselles.
A ma peau, la tienne est si douce
quand tu l’épouses, sensoriel
en ma latitude,
je te verse
essentiel.
27.02.16 21:36 par Sortilège