La nuit rapace
Le ciel a couvert les blés de nuées
Plaine sous le vent, le verdier s’endort
Je voudrais aimer, l’âme délivrée
Celle qui m’a pris mes derniers remords
Plaine sous le vent, le verdier s’endort
Chante le ruisseau, dans le clair de lune
Celle qui m’a pris mes derniers remords
Sous ses habits d’or a la peau si brune
Chante le ruisseau, dans le clair de lune
L’orage parti, cerné de festons
Sous ses habits d’or a la peau si brune
Mes deux mains sont nues sur ses beaux tétons
L’orage parti, cerné de festons
S’en va poursuivi de pluies enragées
Mes deux mains sont nues sur ses beaux tétons
Mon cœur est perdu, mon âme gagée
S’en va poursuivie des pluies enragées
L’air devient ténu, la brume se tord
Mon cœur est perdu, mon âme gagée
Je rampe à ses pieds, le prix de son corps
L’air devient ténu, la brume se tord
Les oiseaux de nuit referment leurs ailes
Je rampe à ses pieds, le prix de son corps
Ses griffes plantées je frémis sous elle
Les oiseaux de nuit referment leurs ailes
Le bec acéré tranche les sursauts
Ses griffes plantées je frémis sous elle
Blessé par les coups d’un dernier assaut
Le bec acéré tranche les sursauts
Le rouge du sang, la lune cachée
Blessé par les coups d’un dernier assaut
Le ciel a couvert les blés de nuées
12.06.16 12:50 par Claire Obscur