Aux fondus verts, l’avez-vous vu
le printemps éveiller sa mine
à ciel où vers rieurs affluent ?
Badins, de l’hiver ils déclinent
sa rigueur en tirade au nues.
Hiver, Printemps ont rendez-vous
aux passe-lacets des saisons
c’est le moment où d’eux se joue
le nœud des inclinations
sous l’empyrée et ses mansions.
L’air funambule de bise en brise
souffle sa voie vernaculaire
aux pentes du printemps, l’éther
en ‘s’aime ‘ sème à tout venant
les brins à venir sur ses terres.
Un nuage s’émèche au calice
chapeautant les vapeurs complices
et noctambules bulles d’ébats
qu’aux débords des saisons, il choit
en quelques perlées aux sous- bois.
Et là-haut, plisse un drap de ciel
dentelé lent aux gants du temps,
d’un voile d’atour, il caresse
indicibles, les mots rituels
de ce ballet d’entre-saisons.
Au vase clos de cette idylle
accomplis, grisés d’aventure
fente avant, les maux d’hiver filent
leur bleu pâle invite à l’azur
les poètes, à forcer le ton.
Prenez ce ban, conte l’écho
dès avant l’aube des jardins
ici ou là quelques oiseaux
s’entendent à peindre le refrain
aux plumes des passeurs d’elles
Enlacez-vous à l’irréel
au bras de ces deux qui s’effleurent
comme d’éphémères amants
avant que l’un en vous ne meure
vous laissant ivre à l’autre temps.
21.02.16 8:40 par Invité