Aux fondus verts, l’avez-vous vu

le printemps éveiller sa mine

à ciel où vers rieurs affluent ?

Badins, de l’hiver ils déclinent 

sa rigueur en tirade au nues.

 

Hiver, Printemps ont rendez-vous

aux passe-lacets des saisons

c’est le moment où d’eux se joue

le nœud des inclinations

sous l’empyrée et ses mansions.

 

L’air funambule de bise en brise

souffle sa voie vernaculaire

aux pentes du printemps, l’éther

en ‘s’aime ‘ sème à tout venant

les brins à venir sur ses terres.

 

Un nuage s’émèche au calice

chapeautant les vapeurs complices

et noctambules bulles d’ébats

qu’aux débords des saisons, il choit

en quelques perlées aux sous- bois.

 

Et là-haut, plisse un drap de ciel

dentelé lent aux gants du temps,

d’un voile d’atour, il caresse

indicibles, les mots rituels

de ce ballet d’entre-saisons.

 

Au vase clos de cette idylle 

accomplis, grisés d’aventure

fente avant, les maux d’hiver filent

leur bleu pâle invite à l’azur

les poètes, à forcer le ton.

 

Prenez ce ban, conte l’écho

dès avant l’aube des jardins

ici ou là quelques oiseaux

s’entendent à peindre le refrain

aux plumes des passeurs d’elles

 

Enlacez-vous à l’irréel

au bras de ces deux qui s’effleurent

comme d’éphémères amants

avant que l’un en vous ne meure