La meurtrière a pris l’air sage, elle s’est blottie dans l’adage
Elle ouvre la marche vers un monde de rage et tonne ses mensonges à l’orée de l’orage. Elle se fait enjôleuse, elle se veut séductrice, cache sa nature mielleuse sous la toile qu’elle tisse. Elle assassine ses sœurs, elle leur crève le cœur et fait notre malheur en s’habillant d’un nom menteur.
Fraternité est morte
Tuée par la Liberté de n’avoir des frères
Que pour mieux se distraire
Au massacre des hommes postés à leur porte
Fraternité est tombée sous les balles de Liberté qui se croit le devoir de nettoyer la Terre du rouge et du noir. La liberté voit sombre quand elle se cache dans l’ombre, et elle dompte sa langue à porter la harangue.
Égalité en inégalité est confondue
Sous le vouloir de la Liberté crue
Qui se croit, en tout, au dessus,
Et qui met en dessous le pauvre qui est nu.
Égalité a crié avant de tomber, elle a appelé mais trop tard sa sœur Fraternité déjà tombée sous les coups de Liberté
Liberté n’est qu’un leurre, jeté en lettre d’or par des hommes au cœur mort qui ne sont que menteurs.
Ne croyez plus en Liberté
Elle n’existe pas
Et n’a jamais existé
Cela ne se peut, et ne se pourra.
Si vous aimez vos frères vous pouvez le comprendre si vous aimez vos enfants et vos pères vous pouvez leur apprendre. Leur dire que naguère on ne leur a pas dit que dès que l’ont vit ici la Liberté n’a plus de mère.
Si vous ne mangez pas vous mourrez
Si vous ne buvez pas vous mourrez
Même sans la présence de l’homme maudit
La Liberté n’est pas d’ici.
Ici, ne faites pas comme on vous dit et on vous emprisonnera ou vous tuera. Si vous êtes différent vous aurez à coup sûr, tort. Si vous rêvez de Liberté vous allez être déçus.
Qui est vraiment cette libertéQuand elle fait des prisonniers ? La Liberté n’a qu’une demeure qui se trouve dans les cœurs et se construit jour après jour, heure après heure, et pour toujours en instants éphémères.
La Liberté n’a pas de racine, et ne s’attache pas mais elle sait se souvenir des endroits qui ont su l’accueillir.
Dans le libre arbitre de vos pas, seul dans la nature ou immergé dans la foi. Dans une île, au fond des bois, ou perdu dans la foule, ensemble avec des frères au moment d’un parcours pour le même univers.
La liberté ne saurait laisser
Se momifier la Fraternité
Et n’aurait que respect
Pour la belle Égalité.
Elle ferait le choix de choyer
Ce qui doit être d’aimé
Ou refuser ce qui lui semble forfait.
Elle cherche doucement un nid où se poser
Elle s’offre un instant en apportant la paix.
La Liberté ne maudit pas, elle bénit parce qu’elle sait aimer
Et jamais ne faillit en heureuses pensées qu’elle aime semer
La Liberté ne s’use pas mais demande qu’on en use pas à pas.
Elle n’est pas LA liberté, elle est juste UNE Liberté qui vous fait grâce de son baiser comme une aile d’oiseau léger
La liberté harmonise le Respect pour ses Frères, La Terre, La vie et elle sait remercier
Aujourd’hui je change le fronton que l’enfant à l’école a appris
Pour porter haut mon front je prends ma gomme et j’écris
France chérie
Pays amis
Ou ennemis aussi
C’est dans le respect de la fraternité et de l’égalité
que se trouve notre liberté
Et c'est vers cette patrie
Qu'allons enfants devraient aller.
02.02.17 10:09 par franek