devant chez moi, une heure après un ciel de plomb à l'écume grise et lourdeLe plein d'un soleil éclabousse la Terre
Comme le feraient les écumes des mers
Parties à l'assaut des longues grèves beiges
Et les coups répétés de l'astre mortel
Met en péril cette belle demoiselle
Toute habillée dentelle dans sa robe de neige.
Après avoir batifolé dans un ciel lourd de plomb
Et s'en être donné, cœur joyeux à fabriquer des flocons
Vivre si fort dans leurs danses effrénées et si frêles
Se pourrait-il que le long de son voile de mariée à la Terre
Elle pleure sa vie paraissant éphémère ?
N'en croyez rien, la belle lascive se délecte maintenant
Et se fond de plaisir à glisser doucement
Le long de ses nombreux amants
Qui sous l'écorce rêche ou leur peau de pierre
Se laissent caresser, empli de leurs amours d'hier.
Dans le secret des silences d'un ciel azur
Ils se rappellent et murmurent
Les délices de leurs cœurs
Lorsqu'ils fondirent un jour
Pour cette belle et pour toujours.
Pourrait-on croire qu'elle se sente mourir
Et saurait-elle pleurer à ce semblant expir
Puisqu'elle sait que toujours elle pourra revenir.
Et dans ce jouir mortel fabriquer la vie à venir.
En prose... Je fais souvent cette inversion de poèmes en prose, cela donne un rythme et un son plus savoureux à la prose. Les mots sont quasiment les mêmes, seule la ponctuation change... Pour moi, le chant d'une lecture à voix haute, prose ou poème est très important. L'exercice n'en est que plus joyeux. Petit cadeau Le plein d'un soleil éclabousse la Terre, comme le feraient les écumes des mers parties à l'assaut des longues grèves beiges. Et les coups répétés de l'astre mortel, met en péril cette belle demoiselle toute habillée de dentelle dans sa robe de neige.
Après avoir batifolé dans un ciel lourd de plomb, et s'en être donné, cœur joie à fabriquer des flocons, vivre si fort dans leurs danses effrénées et si frêles, se pourrait-il que le long de son voile de mariée à la Terre, elle pleure sa vie paraissant éphémère ?
N'en croyez rien, la belle lascive se délecte maintenant et se fond de plaisir à glisser doucement le long de ses amants. Qu'ils aient l'écorce rêche ou des dures peaux de pierre, ils se laissent caresser, empli de leurs amours d'hier.
Dans le secret des silences d'un ciel azur, ils se rappellent et murmurent les délices de leurs cœurs lorsqu'ils fondirent un jour pour cette belle, et pour toujours.
Pourrait-on croire qu'elle se sente mourir ? Et saurait-elle pleurer à ce triste soupir, puisqu'elle sait que toujours elle pourra revenir, fabriquer dans ce baiser mortel, nouvelle vie à venir.
*Cette idée m'est venue pendant un message privé avec Valérie... Alors il a été pour elle en premier et maintenant pour vous... Smoutch
17.01.17 15:19 par Vividecateri