Il se dit, qu’elle est sa feuille de papier,
Où il retrace les pas du temps qui passe,
Des pages que souvent, il aime à feuilleter
A venir y relire tout ce qui en dépasse,
D’images.
Il écrit aussi :
Dans le blanc se nichent des trésors cachés,
Des peut-être qu’un jour…des possibles demain…,
Ces formules qui empêchent les portes de se fermer
Ces déraisons qui font, que l’on reste en chemin,
En partage,
Et puis,
Déjouant la distance il garde le repère
Du quai de son départ pour de vagues incertaines,
Seul, dans la tempête, qui ment la terre lointaine
Il rédige des quatrains au phare qui éclaire
Les jours,
Du nécessaire retour.
C’est en levant la tête au puits de l’infini
Qu’il conçoit l’inutile de nombreuses questions.
Le savoir est si peu aux émotions de la vie
C’est de la connaissance que les réponses se font,
Et lui la reconnaît,
Sans savoir vraiment qui elle est.
Il écrit comme si, ils partageaient leurs vies,
Avec des mots communs qui racontent la tendresse,
Ecriture confidente, douce calligraphie,
Toute en lenteur de geste voisinant la caresse,
D’une surface,
Que le sentiment dépasse.
Elle est sa fée Viviane, il se sent son héros
Et comme nul ne sait comment l’amour voyage,
Comment la pensée pousse au territoire des mots,
Il posera les siens aux vents de ses rivages,
Saisons
Après saisons,
Des bouteilles à la mer, sans adresse de retour
Des mots à la volée en surface de l’eau,
Monologue de celui qui plante écho d’amour
Dialogue avec cette autre qu’il a dans la peau,
Il continue de croire
Que l’espoir, aussi, peut écrire l’histoire.