J'ai enterré les enfants au fond du jardin
Dans un trou bien profond que j'ai creusé pour eux
J'en avais ras-le-bol de voir leur nez crasseux
Et de supporter leurs cris du soir au matin
D'accord, c'est pas fin, mais ils me rendaient zinzin
Ces nains attardés qui s'arrachent les cheveux
Parce qu'un a triché et que c'est pas du jeu
Parce que l'autre lui a volé son copain
Il fallait bien que ça cesse tout ce bazar
C'était ça où les enfermer dans le placard
Mais j'y ai déjà mis leur mère, y'a plus de place
Il faut tout faire dans cette maison de dingues
Etre au four et au moulin, ça devient lourdingue
Y'a un moment où, fatalement, ça agace
©Un espace de poésie
01.07.16 16:06 par Claire Obscur