Le vent abat la falaise
Inutile et mesquine fierté
Qui croit à l’éternelle verticalité
Tous morts les grands chênes de chair
Oh, les hasardeuses constructions de la pensée
Minuscule lucarne à peine ouverte
Ô délices des illusions
Tenir un instant l’univers en laisse
Y croit-on vraiment
Peut-être un peu
Chéries chaînes de nos chairs
Hoquet ferraillant de nos jours
Le vent abat la falaise
Et nous
Fadaises
Ô sublimes déserteurs
Que reste t-il de vous.
06.02.16 20:35 par Claire Obscur