Sortilège
Date d'inscription : 21/01/2016
| | Les trous du dimanche | |
Bon je ne sais pas si je dois poster, parce que ça fait étalage de désordres... mais ça me passera, comme d'habitude. Ne lisez pas, si je peux vous polluer. Je travaille du chapeau, je ne veux pas déranger.Je me penche au bord des trous de mon ego, où le charisme d'un seul résonne si fort.Il effondre d'un geste, d'un mot, la structure de ma personne remplissant ce grand vide de son propre échos.
Rien, face à tout, dans le jugement erroné de rêves qui s'éteignent, dans le jugement induit d'autres egos sans partage.
Nous sommes seuls dans la vie à ressentir nos blessures et le silence qui les étouffe. Ce qu'on partage à cet égard, n'est qu'un reflet qu'un autre parfois tente peut-être de consoler. Et nous sommes seuls à pouvoir guérir de cette étrange souffrance, paraît-il, en changeant de regard.Trancher quelques réflexes de perception, respirer, écouter ailleurs que ce vide en soi… Ou, au pire, plus tard, la vie s'en charge. Qu'est-ce donc que cette masse innervée d'absences et d'actes manqués. ? Que dit ce penchant de garder en soi des rêves morts-nés ?
A quoi bon… A quoi bon, si dans mon horizon de solitude, rien ne parvient à remplir ce trou de l'âme, qui s'ouvre brutalement au détour des rêves d'un autre. Et qui résonne de ce que j'aurais pu, de ce que j'aurais dû, de ce que je n'ai pas su, ce vide qui résonne et me mord, encore, alors même que ces rêves n'étaient pas les miens.
Dernière édition par Sortilège le 01.02.16 9:50, édité 2 fois |
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31.01.16 12:20 par laurent P