La machine infernale
La machine infernale
La broyeuse de pétales
Même si personne ne dort
Fait disparaître le décor
Elle ne fait même plus semblant
De n'avoir pas vu les enfants
Ne se retourne même plus
Au secours des corps étendus
Il y a des pièces d'or
Elle en veut encore et encore
Et les hommes continuent de creuser
Malgré leurs mains déchiquetées
Cependant qu'il fait froid dehors
Deviennent de la chair à trésor
Ceux qui finissent par mourir un jour
Sont entassés dans l'coin d'la cour
Restent les odeurs de souffre
Les odeurs de corps qui souffrent
Pour que s'engraisse la machine
Avec juste la peau sur l'échine
Il y aura la disparition totale
Des tas de détritus dans la cale
Un amas de viande bien rance
Des vers qui entrent dans la danse
La machine infernale
La broyeuse de pétales
Tournera alors dans le vide
Sera la reine d'un monde fétide
D.C
09.10.17 15:52 par Vividecateri