valerie benz
Date d'inscription : 31/05/2016
| | Quand l'âge aura sur nous mis sa main flétrissante | |
Quand l'âge aura sur nous mis sa main flétrissanteQue pourra la beauté, quoique toute-puissante? ..J'ai lentement enfilé mes bas jusqu'à mi-cuissesA mon porte-jaretelles en dentelle, je les ai attachésEt je me suis redresséecambréecabrée !Un interminable soupir de plaisir a brisé le silence.Un regard, si profond, a violé mon indécence.Enfin...Je suis là, vivante..J'ai effleuré mes seins du bout des doigts.A la pointe des mes têtons une goutte de Guerlainse mêle à l'odeur de ma peaufrissonnantefleurissanteUn délicieux parfum a ravi mes sens.Une envie charnelle a troublé mon inexistence.Enfin...Serais-je vraiment vivante ?.J'ai joué avec mes cils, petits coups dociles.En riant de mes grimaces, avec adresseje les ai noircis à outranceredressésdressésSéduisez, attirez, jouez, et courbez-vous, soyez gentils.Aidez-moi, aidez-moi, aidez-moi, à Lui dire ceci :Enfin..."Mon Ami, ou Mon Amour...je suis vivanteje n'attends rienje suis juste présentecomme le chêne de ton jardin.".Valérie Benz 04/08/16 (Titre : citation de Chénier, Élégies,1794, p. 45). |
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06.08.16 14:37 par Vividecateri