valerie benz
Date d'inscription : 31/05/2016
| | Seize juillet : quarante-huit heures après. | |
Seize juillet : quarante-huit heures après...Pleine période des vacances.Le flux des mines fatiguées Les capots poussiéreuxDes pleurs d'enfants ceinturéset parfois le chien, langue si pendante à l'arrièreque l'on ne voit pas le bout : il tombe sur la tête du bébé tout rouge.. Je regarde..Pleine sera donc la plage ?Non, pas ici... je souris.Nombreux tout de même, les corps clairs, gras ou pas.Des prudents crémés qui brillent au soleil.Et parfois un qui n'en peut-plus, qui plonge !Au fondqu'il dévore avec délice : il se sent bien soudain, libre, propre..Je regarde..Seront-ils tous pleinement heureuxhumant le barbecue, le monoï, les maillots mouillésbuvant sous le auvent : Nice... résonne en eux. Ils sont tristes.Rageant de n'oser chanter, rire, plaisanter, sourire à la voisine.Innocents, ou pas ?... Concernés.... ? oui, malheureusement.Alorsrien n'est comme d'habitude, ici, sur la côte magique..Je regardeet je réalisesans aucun doutecomme la plage est silencieusecomme le barbecue sent les pneus brûléscomme il était beau mon dernier feu d'artifice..C'est trop. Les vagues sont lentes, lourdes d'écumeet certains galets sont lancés si forts par quelques papas, papis !Des ricochets....Charlie, le Bataclan, Nice - et et et.....?Ils appellent leurs petits, et leur montrent en tremblantcommentne pasricocher...Commentfairepourêtre heureux..Les vacanciers pleurent cette année..Je les regarde.. Valérie Benz 16/07/16 |
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18.07.16 2:05 par Claire Obscur