Idiot, Puisses-tu…
Sur la plaine riche de mystères
Vois ce désert, cette solitude
D'où s'en sont allés en hiver
Le souvenir et la multitude
Il sourira longtemps, l'Idiot
Fixant le bout de ton doigt
Ne regardant pas plus haut
Les merveilles que tu vois
La main tremblante dans la braguette
Le regard quelque peu apeuré
Garde l'autre doigt sur la gâchette
Terrifié à l'idée de penser
Pris pas la danse et le délire
Il sème follement la mort
Tournant les pages sans les lire
Vide tristement le décor
Idiot, puisses-tu sentir encore
Sur le chemin emprunté
Dans ton coeur presque mort
La fleur essayant de pousser.
D.C
08.03.16 14:21 par Vividecateri