Jeux dans nuit
Je ne puis demander à la lune rêveuse
De me couvrir d’iris au seuil de mon soufroir
Ni de bercer ma nuit sous sa jupe fileuse,
Lors des clins d’oeil corail réchampis du lustroir…
Divague, vague à l’âme, en "pleins" de déliés.
Seul dans ce soupirail, j’arpente la mesure
D’un bémol accroché sur le pic d’un glacier.
Sans glisser dans l’abîme et tressant la brasure
Je mouds ces grains d’ennui déraillés par l’acier…
Tousse, ô ma toux de râle aux soupirs dépliés.
Et chaque mot s’enfuit dans la vapeur nocturne
D’une charnelle voix m’abandonne à ses fers
Cuisant d’incertitude, au mépris taciturne
Les sens ciel* se dilue aux portes des enfers…
Écrit par Lukyone, le 06 mars 2016.
*mis pour : L’essentiel
Coucou les amis,
Je vous présente, ici, un sonnet imparfait ou dans ce cas précis complètement désarticulé
ou tordu ( dans le sens tordre) ou pas
Bonne lecture !
Luky
07.03.16 15:59 par Vividecateri