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| | À Henri Simon Faure | |
À Henri Simon Faure Au mouton pourrissant dans les ruines des villesVivants pourtant sous les ors des palaisVieux cartons et guenillesEt des regrets de PanassaSi proche encore de nos bibliothèques mémoires La ville est ailleursDans ses collinesSon centre crispéÉgraine ses désastresLes orbites des ruesCreusent les désertionsLa Comédie s’en vaEt la Sécu s’enfuit Et le mouton d’OppedeEst tombé dans l’ornièreC’était un drôle de zigAvec des crocs de versLe métèque à moustacheA retrouvé la terreUn jour plus noir que houilleEt bâtit de travers Ton départLa ville a pris comme un coup de grisouMais silencieuxPresque ignorant des règlesEncore plus discret que ne l’est le poèteHenri Simon Faure est mort Bientôt les pelleteuses attaqueront aux flancsLa colline des PèresEt toi qu’en dirais-tuZieutant nos contorsionsFrère que je ne connais pasPortant presque ton nomSuffira t-il que je t’honorePour me faire un prénom. Marcel |
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23.02.16 18:41 par Sortilège