| Sujets |
---|
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 |
- Allongez-vous.
Silence. Tête baissée. Plusieurs secondes passent. "La table n'est pas propre".
- Ah oui.
Le bruit du rouleau tiré à toute vitesse. Le papier chiffonné dans ses doigts. Ses mains s'en libérant dans une poubelle que je ne vois pas. Et la nouvelle nappe sur laquelle je m'allonge.
- Ah vous avez une combinaison. "Non, ce n'est qu'une robe."
Silence. Nous deux. Silence.
Tâtonnement sur mes jambes. Effleurées. Gestes hésitants, qui cherchent, qui n'osent.
- Redressez-vous... |
Dans l'écrin de ses chagrins Enfoncé dans le velours Un tout petit nuage d'embruns ride les soirs et matins de la vieille demoiselle.
Sous ses gants de soie, honteux sont les points bruns de sa peau. Les yeux pleins de malice, eux soudain s'éteignent sous l'eau qu'écope la vieille demoiselle.
Mais les joues restent humides. Les cils coulent : la noirceur de la potion du druide couvre plèvre et coeur; Oh mademoiselle se rebelle !
------------------------ Jeté l'écrin, à la Pointe des Capucins |
Effleurement Il n'y avait rien d'obscur de ton coté Rien de mauvais à rencontrer |
L’impact des gouttes sur le métal sonnait en elle comme les nuits d'avant. Un avant très lointain. . C'était de mauvaise augure, mais d'un geste de la main, elle chassât, .... aussitôt les pieds sur le sol, ...les nausées, et jeta le café amer dans l'évier. Grognon. Elle était grognon. Pourquoi ce clapotis avait-il surgi cette nuit, ces effluves d'antan, ce sommeil agité, ces images encombrantes ? . Sous la douche, les souvenirs remontèrent.... . Quand toute jeunette, elle brandissait au-dessus du lit son oreiller inondé de sueur, face à la cascade de ses cauchemars,... |
Y'a des regrets qui traînent dans mes rues des chimères folles qui grimpent sur mes murs et puis des espoirs à perte de vue |
Il est des pères indécents de par leur mort. Et des pères innocents en partance. Il en est des fatigués de s'être tant battus pour prouver à leurs filles qu'elles étaient bienvenues au monde.
Il est des pères indifférents de par leur silence. Et des pères insolents en trois mots. Il en est des maladroits, conscients et rebelles désireux de parler droit : tu es, je suis, nous sommes ce monde.
Il est des pères éternels de par l'amour. Et des pères si tremblants en fusion. Il en est tant des... |
Tes larmes sur mes cendres Le bruit de tes larmes sur mes cendres Eclaboussures qui se font entendre |
humour tendresseHoooo de France !!! . Les paupières se baissent pour regarder mon île. Les cils noirs de mascara, de suie... des dames et demoiselles battent lourdement puis s'ébrouent en jolies ombrelles se balançant, par amour, parce-que rien n'est inutile... dans les Hauts de France.
Les mains rêches des unes, manucurées des autres se posent sur les hanches. Les cous se tendent, à l'affût : un appel au secours, près du moulin, moi oui, et toi, entendu ????? Le poulailler vole, souffle, secoue ses ailes gelées, et dégote un poussin, sale - "d'où qu'il... |
[size=32]Ha ! Les saisons….[/size] Ha ! Les trahisons Les sourires, les passions Dans le vent d'hivers |
Les sous-vêtements de la tourmente Quand j'ai perdu ma première culotte On m'a dit qu'elle sentait l'échalote Quand j'ai égaré ma deuxième culotte On s'en était servi comme mascotte Ma troisième culotte ? Horrible, on aurait cru une tête de lotte Que... |
C'était perdu d'avance C'était un peu osé De vouloir juste désirer Les faces mélancoliques Les grimaces comiques Disparues un beau jour Comme les braises dans le four |
Chez vous, Monsieur...
Toujours j'irai en votre manoir. Et toujours je me souviendrai Des émotions que j'ai vues dans vos yeux Du respect de vos pas sur les pierres De vos mains caressant les tours Toujours je retournerai au manoir.
Par tous les temps, surtout ! En plein vent, sous la pluie, comme aujourd'hui c'était bon. Quelle force ! Quelle force ? Me ramène, à toute heure, sans bravoure... Juste par (égoïste) besoin, ravissement, au salon de velours ? Des histoires y dansent en farandoles dans le lierre, j'ouïs...
|
[ltr]C'était le soir de la Saint-Valentin. J'étais si près de ton cœur. Lorsque surpris, par la tempête. Tu m'as prise dans tes bras. Tu disais que tu m'aimais. Que, dans mes cheveux, nimbés de pluie
|
Elle a pleuré, ma mère Je suis parti en dérive Quand j'ai traversé la rive |
Je me suis mise tant de fois la tête à l'envers que quelquefois, je n'ai plus trop les pieds sur terre J'ai brûlé ma chandelle par les deux bouts |
Tu erres seul sur la ville, comme mort-vivant.
Il n’y a ni soleil, ni lune dans ton ciel ;
Et la vie a la couleur du feu et du sang
|
Ce matin, je suis allée chercher des mensonges Ils font toujours semblant d’être des songes Mais ne sont que réalité sombre. Sans prévenir, ils savent vous sauter dessus ces machins là J’en ai pris une poignée avec précaution Ensuite j’ai cherché des bosses, des bleus, des gnons, Des insultes, des brimades, des mauvaises intentions Des oreilles qui... |
écrit d'un trait Poète déjanté mais lucide.
Il a des fourmis dans le poignet, Sa plume se trémousse et danse |
J'en peux plus d' ce monde trop petit au ciel sans cesse chargé de pluie éructant son lot de mal lotis errant dans le dédale de mes nuits Alors j'traîne ma carcasse à côté de mes godasses dans ce monde... |
mais je ne le crois pas.
Quand je fais l'enfant, riant en silence au coin C'est que ma bulle fuit. Et hurle en silence la gueuse : Pitié ! Pardon ! mais laissez-moi dans ma couveuse. J'ai oublié votre alphabet, vos mains : ne revenez point ... . Un mielleux, duveteux et fort mâché arrière-plan dont vous devriez peut-être prendre garde vous apparaît tel un piment avalé par mégarde ? Tous, toussez-moi ! Attention...volcan ou rage de dents ? . Par un elfe amoureux, extirpée du monde vaginal ma plume halète, goutte, se recroqueville... |
Blotti au fond de mon arrosoir se cache un lézard bleu vert noir... Je fais semblant de ne pas le voir. Cet animal sort au soleil, se nourrit d'insectes et rêve sur la chaleur des pierres. Or c'est tempête. Vent, pluie et obscurité. L'autre soir des moustiques en pagaille sont entrés dans la cuisine. Je lui en ai portés...En douce, dans l'arrosoir. Je souris.
Au vingt-neuf venelle du Penker dort un chien au pied du lit. Je le sais : il gémit quand la messe sonne. Cet animal aime courir, nager, jouer, rapporter la balle à son maître. Or c'est curieux.... |
S’il suffisait d’ouvrir les portes des prisons Pour libérer l’esprit de ses plus vils mensonges S’il suffisait d’abattre un mur ou des cloisons Pour qu’on voie s’envoler les papillons des songes…
J’irais voler la clef dans l’antre de l’Enfer Pour éclairer nos jours de sa pervenche flamme L’amour se sauverait de ses vapeurs d’éther En embaumant nos coeurs d’une épice oriflamme…
S’il suffisait de fuir les démons de l’argent Pour trouver un... |
Il se dit, qu’elle est sa feuille de papier, Où il retrace les pas du temps qui passe, Des pages que souvent, il aime à feuilleter A venir y relire tout ce qui en dépasse, D’images. Il écrit aussi : Dans le blanc se nichent des trésors cachés, Des peut-être qu’un jour…des possibles demain…, Ces formules qui empêchent les portes de se fermer Ces déraisons qui font, que l’on reste en chemin, En partage, |
J'aimerais me retrouver face à face avec moi-même pour me demander une bonne fois quel est mon problème |
Le poète persuadé d'être laid.
Il avait toujours les souliers sales, décousus, fatigués et donc les chaussettes mouillées les jours de pluie, qui sentaient fort. - Parfois il venait en pantoufles. Aussi âgées que ses godillots.
Il ne disait mot ; à peine un bonjour qu'il avait dû entamer un matin et jamais fini de prononcer... - Puis il disparaissait dans les rayons, étouffant son pas, soulevant ses semelles... ? bloquant sa respiration, taisant une page tournée, un auteur effeuillé. En admiration.
Toujours il était silence, une présence... |
Précision suite à mon départ (suppression décidée) de FB.
Selon quelques auteurs, poètes, et autres... je n'ai" aucun respect", je ne fais" aucun effort", je ne suis "aucune règle", il faut "passer un temps fou pour comprendre mes mots" et surtout je m'offre la liberté d'écrire comme cela me vient : SPONTANEMENT et !!!! horreur...j'impose à ma plume de poursuivre sans regrets, sans remords. . Suite à "ça", malgré "ça" et bien des efforts...(oh oui je vous l'assure) je suis et... |
[size=18]SLAM L’AME[/size]
Funambule sur le fil de la poésie, Écrire sa vérité au front des nantis, Prendre la ligne, la poudre d’escampette,
|
Douleur sourde : sourde surtout !Chut.....Il fût un temps où nous étions proches.Te souviens-tu |
La cale uncas....Comment avec juste des mots écrire une tempête ? . viser la tête . toujours la tête . entre les yeux . n'est pas le mieux . efficace oui, mais laid. . Dès lors, on est con - damné. . Comment juste avec des mots calmer une tempête ? - un câlin............................................... |
Là Des nuées d'oiseaux filant d'ici... Les cygnes de Quelern s'approchant des hommes s'affairant dans les parcs d'huîtres... Tant de chevreuils en nos jardins, à l'affût du bourgeon téméraire... Et le soleil réchauffant notre terre, nos maisons et nos coeurs
| |
| | Utilisateurs parcourant actuellement ce forum: Aucun
| Modérateurs: | EPONINE52, comité de lecture, Vividecateri | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| Utilisateurs parcourant actuellement ce forum: Aucun
| |
| |